Première critique de l'année. Si vous envisagez
Première critique de l'année. Si vous envisagez de lire ce roman, NE PAS LIRE MA CRITIQUE qui suit car j'explique pourquoi je n'ai pas aimé ce roman et j'ai dû le justifier en racontant ce qui se passe. En revanche, vous pouvez lire "L'HISTOIRE".
L'HISTOIRE : Un matin, dans les rues de Naples, Mattéo et son fils marchent, main dans la main. Soudain une fusillade éclate et l'enfant décède sous les yeux de son père. Celui-ci promet à son épouse "la tête" du meurtrier. Or, il ne met pas à exécution sa menace et sa femme quitte le foyer conjugal. Le père de famille se met en tête de ramener à son épouse son enfant. Au fil de ses rencontres, il trouvera sur son chemin un prêtre qui lui permettra de franchir les portes de l'enfer et d'y récupérer son fils.
MA CRITIQUE : je n'ai donc pas aimé pour plusieurs raisons. Premièrement on passe de 1980 à 2002 tous les trois ou quatre chapitres et ce va-et-vient m'agace. Je n'aime pas les romans construits comme ça. Deuxièmement, on ne comprend pas pourquoi le fils parle puisqu'il est supposé être mort et que l'on parle même de ce qui est inscrit sur sa tombe. Donc je n'arrêtais pas de faire des retours en arrière en me demandant si je n'avais pas loupé quelque chose. Troisièmement, le père narre sa descente aux enfers en compagnie d'un prêtre et d'exclus : à savoir qu'il nage au milieu d'une eau noire à remous, qu'il est pourchassé par des ombres (mais bien sûr), qu'il voit sur la colline des ombres serrées les unes contre les autres, yeux fermés, bouches cousues, représentant les enfants morts in-utero (gloups). . En fait le père va retrouver son fils et va le laisser partir avec le prêtre pour regagner la ville et la vie alors que lui, va rester à la place de son fils et donc être mort. S'il était question de rêves que l'homme avait fait, d'accord pour adhérer ; mais là, non. En fait la fin du roman va être construite là-dessus, à savoir que le père sera porté disparu (et pour cause) et le fils revivra (d'où le fait que c'est lui qui parlait à certains moments du roman alors qu'on le croyait décédé).