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Ribambelle
4 janvier 2009

Première critique de l'année. Si vous envisagez

Première critique de l'année. Si vous envisagez de lire ce roman, NE PAS LIRE MA CRITIQUE qui suit car j'explique pourquoi  je n'ai pas aimé ce roman et j'ai dû le justifier en racontant ce qui se passe. En revanche, vous pouvez lire "L'HISTOIRE".

L

L'HISTOIRE : Un matin, dans les rues de Naples, Mattéo et son fils marchent, main dans la main. Soudain une fusillade éclate et l'enfant décède sous les yeux de son père. Celui-ci promet à son épouse "la tête" du meurtrier. Or, il ne met pas à exécution sa menace et sa femme quitte le foyer conjugal. Le père de famille se met en tête de ramener à son épouse son enfant. Au fil de ses rencontres, il trouvera sur son chemin un prêtre qui lui permettra de franchir les portes de l'enfer et d'y récupérer son fils.

MA CRITIQUE : je n'ai donc pas aimé pour plusieurs raisons. Premièrement on passe de 1980 à 2002 tous les trois ou quatre chapitres et ce va-et-vient m'agace. Je n'aime pas les romans construits comme ça. Deuxièmement, on ne comprend pas pourquoi le fils parle puisqu'il est supposé être mort et que l'on parle même de ce qui est inscrit sur sa tombe. Donc je n'arrêtais pas de faire des retours en arrière en me demandant si je n'avais pas loupé quelque chose. Troisièmement, le père narre sa descente aux enfers en compagnie d'un prêtre et d'exclus : à savoir qu'il nage au milieu d'une eau noire à remous, qu'il est pourchassé par des ombres (mais bien sûr), qu'il voit sur la colline des ombres serrées les unes contre les autres, yeux fermés, bouches cousues, représentant les enfants morts in-utero (gloups). . En fait le père va retrouver son fils et va le laisser partir avec le prêtre pour regagner la ville et la vie alors que lui, va rester à la place de son fils et donc être mort. S'il était question de rêves que l'homme avait fait, d'accord pour adhérer ; mais là, non. En fait la fin du roman va être construite là-dessus, à savoir que le père sera porté disparu (et pour cause) et le fils revivra (d'où le fait que c'est lui qui parlait à certains moments du roman alors qu'on le croyait décédé).

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Commentaires
M
décidement tu n'es pas la seule à ne pas avoir aimé ce livre , ds ma biblio plusieurs ont testé et pas aimé... je vais voir qd meme ... de mon coté j ai fini " ritournelle de la faim": pas mal, "jade" : sublime; et je commence le dernier zweig...j' en parle ds mon blog à la fin de la semaine à +
D
Je viens réagir pour le livre "Les portes de l'enfer" surtout que je me sens un peu responsable de l'avoir conseillé...<br /> Pour moi, ce roman est de l'ordre du roman initiatique car, bien sûr, des invraisemblances font que des éléments ne sont pas possibles.<br /> Mais là, on est dans la tragédie: celle de cette Mère qui perd son enfant, déchirée face à la douleur et la demande qu'elle fait à son Homme; celle de ce Père, qui se sent humainement responsable de ce qui arrive, déchiré lui aussi par la décision à prendre, partagé entre la Mort et la Vie, partagé entre sa femme et sa souffrance. Et il y a l'écriture de Gaudé, qui glisse, dit des choses évidentes avec une douceur mêlée de force, d'apreté, de violence. Tant pis, si cette descente aux enfers est peut-être choquante, les personnages sont beaux dans leur détermination mêlée à leur fragilité ou leur faiblesse. Par moment, la faiblesse peut devenir acceptable car elle laisse entrapercevoir le doute.<br /> Voili voilà!<br /> DominiqueL.
L
J'aime bien quand les gens disent/écrivent qu'ils ont aimé ou pas aimé. C'est de la "vérité vraie" comme diraient mes Anges. Car les critiques littéraires, eux, reçoivent gratuitement le livre et sont souvent enthousiastes (trop peut être), donc, ça me gonfle ! Je suis en train de lire un livre qui m'enchante, à plusieurs titres : cela se passe au bas moyen-âge (1284 au départ) et c'est bourré de références, de termes, de situations, de croyances, bref (même s'il y en a un peu trop pour le non averti à qui ça risque de le gonfler de lire des mots qu'il ne comprend pas), je me REGALE ! <br /> C'est bien écrit, bien documenté (pas vu d'erreur historique à ce jour...) : le titre ?<br /> "Pardonnez nos offenses"<br /> de Romain SARDOU <br /> (un des fils...)<br /> Bref, même aux urgences (où j'étais hier...), c'est prenant, on a du mal à lâcher le livre...<br /> La critique viendra, quand j'aurai terminé !<br /> Mais je sais déjà que je vais lire d'autres ouvrages de cet auteur !
C
c'est marrant j'ai failli l'acheter chez virg.. et puis j'ai lu deux ou trois fois le dos du livre et l'ai reposé ... pourtant avec actes sud, on a rarement des déceptions !
C
Que ce soit en livre ou en film ,je n'aime pas ces allers et retours quand ils sont mal construits . <br /> Dans ce que tu dis ,il semble que l'écrivain se fait une psychanalyse (mais c'est le lecteur qui paie le bouquin )sur notre dos . Les rêves sont des matériaux interressants mais je préfère comprendre les miens !<br /> Et je n'aime pas quand un livre me donne l'impression d'être idiote , de ne rien comprendre ou d'être sénile . <br /> Alors je ne le lirai pas !
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