Un point sur les deux dernières lectures,
Un point sur les deux dernières lectures, probablement les deux dernières de l'année :
Paris, fin du 19ème, Melchior CHALUMEAU, hébergé à l'Opéra de Paris où il travaille, fait office de coursier. On le charge parfois de livrer des cochons en pain d'épices à des musiciens, danseuses. Or, petit à petit, les destinataires de ces friandises décèdent après avoir ingurgité lesdits cochons.
Victor et Joseph, deux libraires, décident de mener l'enquête.
J'ai eu un mal fou à terminer ce roman. Il y a bien trop de personnages. J'ai dû noter sur une feuille le nom de chacun au fur et à mesure qu'il ou qu'elle apparaissait pour me souvenir de son métier et de sa relation avec les autres personnages du roman. Voyez plutôt : Melchior, Joseph, Victor, Fulbert, Mr Mori, Daphné, Euphrosine, Kenji, Iris, Tony, Eudoxie, Mélie, Tasha, Pauline, Olga, Lambert, Anicet, Maxence, Joachim, Michel, Agénor, et j'en oublie.
Laborieux à lire. Dommage car l'ambiance décrite et les personnages de Victor et Joseph me plaisaient bien.
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Jaufré, abandonné petit enfant un jour d'hiver, a été recueilli par le père Aymar, lequel l'a élevé avec l'aide de Thomette. Cette dernière a d'ailleurs un fils, Alexis, compagnon de jeu de Jaufré. Alexis a décidé de se consacrer à Dieu et Jaufré à la musique. De retour auprès des siens après avoir disparu quelques années, il renoue avec sa famille de coeur. Peu de temps après, au sein même du couvent, Jaufré tombe par hasard sur un manuscrit dont les écrits critiquent l'église. Notre héros va s'atteler à trouver l'auteur de ces textes puis petit à petit va découvrir d'autres secrets au sein même du couvent et au-dehors. Il se mettra en quête de trouver des explications à tous ces mystères.
Lorsque j'ai commencé ce roman, je l'ai trouvé simple, fluide sans grand intérêt. Puis est venu le mystère du manuscrit, vite résolu et dont le dénouement n'était guère palpitant. J'ai malgré tout poursuivi la route avec Jaufré et j'ai bien fait. Malheureusement, ce qui m'a touchée n'est arrivé que trop tard puisque cela concerne les dix dernières pages du roman. Même si je n'ai pas été transportée comme je le souhaitais, j'ai trouvé le contenu de la fin vraiment fort par rapport au reste du roman.
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Deux passages que j'aime beaucoup :
Un pauvre homme, un mendiant, se réveille un matin sous le mur du palais royal où il avait osé dormir. Les gardes sont là, qui l'entourent, qui le remuent à coups de pieds.
-Debout brigand !
-Brigand ? Oh non, je suis de plus haute nature.
-Que veux-tu dire ? Parle clair. Serais-tu par hasard un noble en visite chez les pouilleux ?
-Un peu plus haut.
-Je vois dit un sergent, c'est Sa Majesté en personne !
-Un peu plus haut murmure l'autre.
-Sacrilège ! Au-dessus de Sa Majesté, il n'y a que Dieu.
-Je suis un peu plus haut que Dieu.
-Mais plus haut que Dieu, il n'y a rien !
Le mendiant, tranquille, répond "en vérité, je suis ce rien".
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Qui regarde derrière lui perd de vue l'ange qui le guide
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