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Ribambelle
24 février 2013

Encore de la lecture L'ange rose Sylvine, agrégée

Encore de la lecture

L'ange rose

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Sylvine, agrégée de lettres, d'origine modeste et rurale, est mariée à un militaire, guère démonstratif dans ses sentiments et qui parle à sa femme et à sa fille comme il parle à ses troupes. Une fois leur fille partie étudier à Londres, l'héroïne ressent le vide physique de l'absence de sa fille et le manque d'intérêt, d'attention, de son époux à son égard. Un beau jour, elle se décide à pousser la porte d'un club où les femmes et les hommes ont des relations sexuelles en couple, à plusieurs, soit avec des employés de ce club (employés à dessein), soit avec les membres de ce lieu, qui payent d'ailleurs de fortes sommes pour prétendre passer du "bon" temps.
Sylvine qui se demande tout de même ce qu'elle est venue faire là, tombe sous le charme d'un jeune homme, prisonnier de ce club, et ne désire de lui que de l'affection alors qu'il est payé pour assouvir les fantasmes sexuels des clients et se trouve donc décontenancé par la demande expresse de cette femme. La vision de jeune homme, beau, qu'elle cherchera à connaître, lui donnera l'envie de l'extirper de ce milieu. Y réussira-t-elle seule ? Et lui, en a-t-il envie ? Quant à son mari, est-il celui qu'elle imagine, figé dans ses idéaux ou bien est-il capable de mieux ?
Première fois que je lis cet auteur et j'ai vraiment bien aimé ce roman.
Une partie relative à la description de la vie de ce couple, de leurs origines et caractères différentes, et des souffrances de cette femme, qui se sent délaissée. La seconde partie aborde la relation qu'a cette femme avec ce club, avec les adhérents, les employés, et surtout, sa quête de l'amour, du sentiment amoureux, de l'affection et de l'égard dont elle manque. Isolée du point de vue familial, elle considère ce club comme une échapatoire alors même qu'elle y est mal à l'aise et bien incapable de se comporter comme le font les hommes et les femmes qui s'y trouvent.
on découvre au fur et à mesure des pages, un autre versant de la personnalité de son mari, de sa belle-famille.

A lire (certaines phrases sont crues et même si ce n'est pas ce que j'aimerais entendre, de les lire ne m'a pas choquée. J'ai lu ça d'un point de vue d'une lectrice à l'image d'un médecin qui pourrait entendre certaines paroles choquantes)

Samedi 14

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un retraité, tranquille, voit débarquer la police qui s'incruste dans sa maison au simple motif que ses voisins sont les parents du tout nouveau ministre de l'intérieur. En effet, les policiers veulent le voir partir, mais Maurice, n'est pas de la trempe de ces hommes qui se laissent faire et manoeuvrer. 

Une chasse à l'homme s'ensuit, parsemée de répliques dignes d'Audiard. J'ai beaucoup aimé, j'ai ri. 

Je vous le recommande chaleureusement.

 

 

Amère volupté

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Et bien ce petit roman de 95 pages, ne m'a ni choquée, ni fascinée, ni plu et je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
C'est plus cru (sans être choquant) qu'érotique. On s'y ennuie et je n'y ai pas vu de sensualité ; quant aux descriptions du plaisir ou du désir, elles sont quasi-inexistantes.
Si je le compare avec "La femme de papier", ce dernier avait le mérite de mettre en scène des "expériences" différentes et l'on y percevait bien le plaisir ressenti et la description du désir, fut-il fugace.

 

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