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Ribambelle
3 mars 2013

Encore de la lecture....Il faut dire que vu le

Encore de la lecture....Il faut dire que vu le temps et vu la luminosité, l'occasion de faire d'autres choses est quelque peu limitée.

L'homme arrêtéde Sébastien Amiel :  

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Il fait chaud. Vasco le chien, tire la langue. le goudron renvoie des nuées de chaleur. Les peaux perlent. La léthargie s'installe, tout comme la lourdeur.
Anna, enseignante, travaille pendant qu'Adam qui a été licencié, peine à réagir, à s'extirper de sa non-énergie. Il erre dans la maison. Puis il trouve enfin un travail de manutentionnaire : rien de palpitant mais cela lui permettra peut-être de retrouver sa place au sein de son couple et l'estime de soi.
Pour se rafraîchir, le week-end, ils vont au bord du lac, en voiture, en famille, sans un échange verbal. Juste être là, ensemble, dans la voiture, sur le sable, au bord du lac, sans effusion de sentiments, sans connivence. le chien est resté seul à la maison.


Sébastien Amiel, l'auteur, manie à merveille la description des scènes. Ses mots traduisent très bien une atmosphère, une ambiance et son roman est majoritairement tourné vers la description des environnements ; bien plus d'ailleurs que vers la description des sentiments. Quand on lit le livre, on sent tout de suite l'atmosphère qu'il nous dépeint. On ressent cette chaleur, la transpiration des personnages. On imagine le soulagement physique à s'extirper d'une voiture pour aller prendre le frais au bord du lac. On a tous connu cela : le bonheur de tremper ses pieds, ses mollets dans une eau fraîche alors qu'il fait un soleil de plomb dehors.
Pour ce qui est du drame, je l'avais vu venir.
L'auteur reste quant à lui sur la même lignée d'atmosphère du début à la fin du roman.
J'ai bien aimé ce roman,pas spécialement pour l'histoire en elle même ou pour ses personnages que l'on ne connaît que très peu d'ailleurs (ne cherchez pas pléthore de dialogues) mais plutôt pour cette capacité à savoir se servir des mots pour nous transmettre une ambiance et nous faire rester en "lévitation" ou en "apesanteur" dans l'attente d'un événement. Dans certains romans, on sent que l'on est sur un fil, mais un fil tendu. Là, j'étais plutôt dans un nuage au milieu ou au-dessus des personnages à voir poindre quelque chose ; restait à savoir quoi.

 

Kitchen de Banana YOSHIMOTO

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Pas grand chose à en dire hormis que j'ai bien aimé et que j'ai retrouvé des similitudes avec les images du cinéma japonais. De la tendresse, de la douceur, de l'amitié et l'importance des repas.

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Commentaires
L
je ne connais pas du tout !
R
il faudrait que je profite de mes vacances (même si j'en suis à la moitié) pour lire un peu plus ... autrement le soir je m'endors sur mon livre au bout de 15 minutes
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